Que sont-ils devenus ?

Le monde des fleuristes est décidément petit. En séjour à Bastia, j’achète des fleurs chez le fleuriste du quartier. À peine entré, je suis interpelé : « Mais je vous connais !!! »
Quelle joie de rencontrer une ancienne élève !

Ann-Clémence Bezillot – Promo 2012

Votre parcours :

J’ai intégré l’École des Fleuristes de Paris en 2008 à 16 ans et j’y suis restée quatre ans jusqu’à l’obtention de mon BP. J’ai fait mon apprentissage chez Seasons Creations, l’établissement de Monsieur Tek, rue de Vaugirard à Paris.
J’ai eu la chance d’avoir différents professeurs en art floral : Annie Joch, Ghislaine Caze, José Afonso, et j’ai véritablement apprécié d’être dans une école uniquement dédié au métier de fleuristes.
Je garde d’excellent souvenirs de mes professeurs, notamment en arts appliqués avec Nicolas Germain et Dorothée Vereecke.

Par la suite :

Pendant 6 ans, j’ai alterné entre le sud de la France et les Caraïbes, toujours comme fleuriste : l’été à Saint Tropez et l’hiver à Saint Barth. C’est l’avantage de ce métier, il peut se pratiquer partout !

Finalement, j’ai suivi mon conjoint en Corse et j’ai rejoint l’équipe de Madame VESPERINI dans sa boutique « Langage des Fleurs » il y a un an et demi. J’ai découvert une entreprise familiale et chaleureuse animée d’une passion commune pour l’art floral

Votre entreprise :

C’est un bel établissement avec trois salariés, beaucoup d’activité autour du mariage et du deuil. Et nous anticipons une forte activité pour le 1er mai.
Pour nos approvisionnements, nous nous tournons essentiellement vers la Hollande et dans une moindre mesure Hyères et Nice.
Par contre, nous rencontrons des soucis sur la formation : dur de trouver des jeunes motivés par un apprentissage fleuriste, d’autant que le CFA enseignant le métier de fleuriste le plus proche est à Cannes.
Même dans le cadre de la formation continue, il est difficile de trouver des formations ici sur les dernière tendances et techniques. Si l’École des Fleuristes de Paris pouvait détacher un formateur ici …

J’en prends bonne note. Grand merci Ann-Clémence.

Vincent Dinet