Aujourd’hui la filière est gravement menacée. Des milliers d’entreprises sont au bout de leur trésorerie, car chacune d’entre elles fait face à des coûts qui vont bien au-delà des aides sur les salaires et ont souvent dû consommer leur PGE depuis le premier confinement. 

Les producteurs ont investi leur trésorerie dans les plants qui feront leurs récoltes futures.

Les grossistes font face à l’investissement dans leurs outils de stockage et de distribution.

Les fleuristes continuent à payer leur loyer malgré les aides salariales. 

Cette filière est d’autant plus menacée qu’elle repose sur une majorité de petites structures.

Quelles sont les conséquences ?

Des milliers d’emplois et d’entreprises sont clairement menacés. 

Les milliers d’apprentis de la filière perdent de longs mois de formation 

– Les producteurs quant à eux sont des acteurs indispensables de la biodiversité (les fleurs sont un maillon essentiel de la pollinisation). Pour eux la période est charnière, ils sont en danger alors qu’ils représentent une occasion unique de mettre en avant cette production française. 

C’est aussi le cas pour les producteurs de sapins français.

La filière décide de se battre pour survivre 

Tous ces acteurs parfaitement conscients de leur interdépendance ne comptent que sur une chose : les gens doivent pouvoir continuer à acheter des fleurs, des bouquets ou des sapins pour Noël en cette fin d’année. Pour cela les fleuristes s’organisent pour assurer et développer l’achat en ligne ou par téléphone, la récupération en magasin ou la livraison à domicile et facilitent ainsi l’acte d’achat. 

Avec cette opération, 

– Nous incitons à fleurir nos intérieurs et celui de ceux que nous aimons, aidons à briser la solitude et remettre de la nature dans nos appartements et maisons en plein confinement.  

Nous soutenons donc la production française et toute la filière en faisant la promotion de la production française, du savoir-faire artisanal et de la créativité unique de nos fleuristes. Donnons-leur une bouffée d’air. 

Une initiative promue par deux acteurs engagés du secteur parce que l’union fait la force :

Le Collectif de la Fleur française – 1er mouvement Slow flower – créé en 2017. Il vise à soutenir et promouvoir la culture et la vente des fleurs françaises et de saison. 

La Chambre syndicale des Fleuristes d’Île-de-France et l’École des Fleuristes de Paris représente les fleuristes, assure la défense professionnelle et forme par l’apprentissage les nouvelles générations à cet art floral. Depuis 1950, l’École des Fleuristes de Paris est la principale école de la profession. Elle forme chaque année plus de 500 apprentis et stagiaires. Elle est également le premier centre de formation professionnelle fleuriste en Europe.